LE KONJAC Une racine minceur et détox.

 

 

 

 

 

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C’EST QUOI LE KONJAC ?

Une racine minceur et détox.

Une plante de la famille des aracées, nommée Amorphophallus konjac et apparentée au yam, cultivée dans toute l’Asie. Son énorme tubercule (jusqu’à 80 cm de circonférence) est réduit en une fine poudre blanche, ingrédient de base de la cuisine asiatique, transformée ensuite en bloc ou en vermicelles.

 

konjac

OÙ TROUVER DU KONJAC ?

Si les gélules de konjac se trouvent en pharmacies, le konnyaku et les shiratakis se dénichent dans les épiceries asiatiques ou sur Internet ( www.kioko.frwww.workshop-isse.frwww.konjacmarket.comwww.asianmarket.fr). Comptez environ de 3 à 5 € les 200 g pour le konnyaku et les shiratakis. Le plus ? Le konjac se conserve plusieurs mois dans son emballage.

UN ALIMENT EXTRAORDINAIRE

Attention, le konjac ne contient ni vitamines ni minéraux ! Il doit donc être intégré dans un régime alimentaire diversifié, riche en végétaux. Mais il a de nombreuses autres vertus.

Light : le konjac renferme une fibre soluble, le glucomannane. En présence d’un liquide, elle absorbe jusqu’à 100 fois son volume d’eau, devenant un gel visqueux qui piège graisses et sucres. Avec 3 calories pour 100 g, le konjac bat à plate couture les autres aliments minceur (10 calories aux 100 g pour le concombre) !

Détox : au Japon, on en mange pour se nettoyer l’intestin. En effet, en passant dans cet organe, il capture les toxines qu’il aide à éliminer.Riche en fibres : c’est la source naturelle la plus riche en fibres qui soit. Si le son d’avoine en contient 14 %, le konjac, lui, affiche 64 % (sur matière sèche). Du coup, il contribue à réguler les transits paresseux. De plus, « c’est un prébiotique très intéressant qui permet de nourrir les micro-organismes présents dans notre intestin », ajoute Catherine Serfaty-Lacrosnière, médecin nutritionniste (3).

Coupe-faim : l’avantage du konjac, c’est que, lorsqu’on en mange, il remplit l’estomac. On a donc moins faim. D’ailleurs, c’est l’un des très rares aliments qui peut afficher une allégation « perte de poids » accordée par les autorités européennes. En revanche, il n’a aucun effet sur les envies de sucre, de gras, de sel, ou sur les pulsions alimentaires.

Équilibrant : au-delà de ses qualités minceur, le konjac aide à stabiliser la glycémie et le taux de cholestérol. En cas de diabète, il faut en parler avec son médecin, car il peut modifier l’efficacité de certains médicaments.Neutre : difficile de définir le goût du konjac. C’est un peu élastique, neutre en bouche, ferme et transparent… Résistant à la chaleur, il s’adapte à de nombreuses préparations.

(3) Auteure des « Secrets de l’alimentation anti-inflammatoire » (éd. Albin Michel).

COMMENT LE CONSOMMER ?

En bloc : on l’appelle alors konnyaku, il est blanc (le plus doux) ou gris (goût légèrement plus fort). Après l’avoir rincé, on l’ébouillante une minute et on le re-rince. On coupe ce bloc en morceaux plus ou moins gros avant de le cuisiner. Gratin aux légumes : faites blanchir 5 mn à l’eau bouillante 200 g de fleurettes de brocoli + 1 courgette coupée en tranches de 1 cm. Disposez dans un petit plat à gratin avec une douzaine de tomates cerises + quelques olives noires + 100 g de konnyaku en cubes de 3 x 3 cm. Couvrez d’un mélange de 2 oeufs + 20 cl de lait + 2 c. à soupe de farine + sel + poivre. Faites cuire 25 mn à 180 °C (th. 6). Salade de fruits : mélangez les morceaux de 1 poire + 1/2 ananas Victoria + 1/2 pamplemousse + 25 g de konnyaku coupé en tout petits morceaux. Ajoutez le jus de 2 oranges et un peu de menthe hachée. Laissez reposer une nuit au frais.

En vermicelles : connus sous le nom de shiratakis. Ces « pâtes » de konjac se consomment comme des spaghettis. Avant de les cuisiner, il faut les rincer, les ébouillanter 1 mn et les re-rincer.

Shiratakis à la coréenne : faites mariner 10 mn 100 g de filet de boeuf émincé avec 1/2 gousse d’ail hachée + 1 c. à soupe de sauce soja + 1 c. à soupe d’huile de sésame + 1 pincée de bicarbonate de soude. Dans une poêle, faites sauter 1 oignon + 1 petite carotte émincés. Ajoutez la viande, puis 100 g de pousses d’épinards, et faites revenir. Terminez en ajoutant 150 g de shiratakis ébouillantés. Assaisonnez avec de la sauce soja et des graines de sésame.

Shiratakis + courgette + pesto : faites sauter 1 oignon haché + 1 courgette en dés. Dans un plat, mélangez avec 150 g de shiratakis ébouillantés + 1 poignée de pignons rôtis + 1 c. à soupe de pesto + persil et menthe hachés.

Curry thaï de tofu : dans une poêle, faites revenir 1 c. à café de curry thaï rouge. Mouillez avec 20 cl de lait de coco. Ajoutez 1/2 poivron vert coupé en morceaux + 50 g d’ananas + une douzaine de des de tofu. Laissez cuire 10 mn. Servez avec des shiratakis et de la coriandre.

En gélules et en poudre : On recommande de prendre 1 ou 2 gélules ou sachets avec un très grand verre d’eau 30 mn avant le repas une ou deux fois par jour. Nos préférés : Konjac d’Arkopharma (environ 6 € les 45 gélules), Diet Partner Phase d’Attaque d’Innéov (18 € les 15 sachets).